Qu’elle se voile

Non seulement dans les premiers siècles, mais aussi à travers l’histoire, plusieurs Églises ont pratiqué et enseigné que la femme devrait se couvrir. Mais dans nos temps modernes, presque toutes les Églises ont rejeté ce commandement. Dieu a-t-Il changé sa Parole ?

Le voile de la femme chrétienne

L’histoire de l’Église primitive témoigne que les femmes chrétiennes d’alors portaient le voile. Tertullien, un chef de l’Église qui vécut dans les années 160–222 apr. J.-C. écrivit que non seulement les femmes mariées, mais aussi les vierges utilisaient le voile dans les Églises qui s’étaient établies à l’époque apostolique. Un autre chef chrétien d’antiquité, Jean Chrysostome, témoigna qu’à son époque aussi, toutes le portaient. Dans les catacombes,* on peut voir plusieurs dessins, sur la paroi des murailles, faits par les chrétiens des premiers siècles. Sur ces dessins, les femmes ont la tête couverte d’un voile.

Non seulement dans les premiers siècles, mais aussi à travers l’histoire, plusieurs Églises ont pratiqué et enseigné que la femme devrait se couvrir. Mais dans nos temps modernes, presque toutes les Églises ont rejeté ce commandement avec plusieurs autres enseignements bibliques.

Dieu a-t-Il changé sa Parole ? Et si ceux qui ne pratiquent pas ce commandement biblique dans leur assemblée avaient raison ?

Considérons ce que dit la Bible, citant de 1 Corinthiens 11 :2–16 :

2 Je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi à tous égards, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données. 3 Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. 4 Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef. 5 Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef : c’est comme si elle était rasée. 6 Car si une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe aussi les cheveux. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile. 7 L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. 8 En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ; 9 et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme. 10 C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend. 11 Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme. 12 Car, de même que la femme a été tirée de l’homme, de même l’homme existe par la femme, et tout vient de Dieu. 13 Jugez-en vous-mêmes : est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être voilée ? 14 La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux, 15 mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile ? 16 Si quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas cette habitude, non plus que les Églises de Dieu.

L’ordre d’autorité (3e verset)

Dieu aime l’ordre.1 C’est pour cela qu’Il a établi l’ordre que nous devons suivre dans l’Église. Lorsque nous dévions de cet ordre, nous nous rebellons contre Dieu. À partir de ce moment, Dieu nous enlève le droit de nous appeler chrétiens.2

Dans l’ordre que Dieu a établi, Il occupe Lui-même, la première place. Dieu possède l’autorité absolue. Nous le dessinons ainsi :

L’autorité de Dieu ne peut se séparer de celle de Jésus, puisqu’Il est aussi Dieu.3 Maintenant, ajoutons quelque chose de plus à notre dessin :

Dans ce dessin, la position inférieure de Jésus indique qu’Il est assujetti au Père, mais n’indique pas que le Père est mieux ou plus important que Jésus. Ils sont un (Jean 10 :30). Jésus s’assujettit volontairement pour que règne l’ordre. Le Père L’a fait Chef de l’Église.4

Dans l’exemple, nous montrons que Jésus est le Chef de tout homme. Nous le représentons ainsi :

Rappelez-vous que 1 Corinthiens 11 traite de l’ordre de l’autorité dans l’Église. Le Christ comme Chef de l’Église est Chef de tous les membres, autant de l’homme que de la femme. Galates 3 :28 dit : « … il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. » Quant au salut et les privilèges dans le Christ, il n’existe pas de différence entre l’homme et la femme. Ils sont égaux.

Mais quant à l’administration dans l’Église, le Christ la dirige par l’intermédiaire des hommes remplis du Saint-Esprit (1 Timothée 2 :11–12). C’est pour cette raison qu’on parle ainsi en 1 Corinthiens 11 :3 de l’ordre administratif : « … Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme… » Maintenant, complétons le dessin ainsi :

Dans l’administration de l’Église, la femme chrétienne se soumet à l’homme.5 Elle doit obéir aux pasteurs et se soumettre à la voix de tous les hommes dans l’assemblée. Cette soumission ne signifie pas un état d’esclavage, ni d’exploitation. Cela n’indique pas non plus que la femme est moins importante que l’homme. Cela se rapporte seulement à a fonction administrative de la femme dans l’Église et n’a rien à voir avec sa valeur et son importance dans l’assemblée. « … qu’il reconnaisse que ce que je vous écris est un commandement du Seigneur » (1 Corinthiens 14 :37). Obéir à Dieu apporte l’ordre et l’harmonie.

Certes, la femme chrétienne a un ministère à accomplir. Elle aussi, possède des dons spirituels à exercer dans le royaume de Dieu. Dans l’Église primitive nous voyons beaucoup de femmes qui exerçaient leurs dons en aidant grandement à l’œuvre.6 Mais toujours, elles le faisaient selon l’ordre biblique en ne participant pas à l’administration de l’Église et en n’exerçant pas d’autorité sur les hommes.

Même si Dieu a mis une distinction claire entre l’homme et la femme, les deux ont besoin de l’un de l’autre. Les versets 11 et 12 illustrent parfaitement cette interdépendance. La première femme fut créée d’une côte du premier homme. Mais à présent, chaque homme naît d’une femme. L’homme et la femme dépendent de l’un et de l’autre. Les femmes ont besoin des hommes pour leurs qualités de force et de direction. Les hommes ont besoin des femmes pour leur gentillesse et leur vertu. Néanmoins, comme le dit la dernière phrase du verset 12 : « tout vient de Dieu. » Quelle illustration parfaite d’harmonie et d’échange !

Nous savons que le plan de Dieu est parfait. On se trouve plus heureux et utile dans notre service chrétien, si nous nous soumettons tous à la volonté de Dieu et fonctionnons dans le lieu là où Il nous a placés. Mais lorsque nous désobéissons à Sa volonté, nous devenons rebelles.

Le symbole d’autorité (versets 4 à 7)

Ayant enseigné l’ordre d’autorité dans les Églises chrétiennes, l’apôtre Paul poursuivit son enseignement en utilisant un symbole pour représenter cet ordre.

Dans le Nouveau Testament, Dieu a établi différents symboles qui donnent des significations spirituelles, telles que le baptême et la sainte Cène. Chacun symbolise une partie de la vie chrétienne. Ces symboles n’ont pas de valeurs à moins qu’ils soient accompagnés de l’expérience spirituelle qu’ils symbolisent.

Dans les fonctions spirituelles, telles que prier (communiquer avec Dieu) et prophétiser (communiquer avec les personnes au sujet de Dieu), l’homme ne doit pas se couvrir la tête. Le Christ est le Chef invisible (ou l’autorité) de tout homme. La tête découverte de l’homme symbolise l’autorité que Dieu lui a donnée sur toutes les choses visibles. Lorsque l’homme exerce cette autorité de façon appropriée, il glorifie son Créateur. De cette manière, sa tête découverte reflète la gloire du Christ.

Si l’homme chrétien se couvre la tête avec une couverture qui a une apparence religieuse, il serait alors en train de déclarer qu’il ne désire pas exercer l’autorité donnée par Dieu. De cette manière, il affronterait le Christ. La tête découverte et les cheveux bien coupés démontrent que l’homme chrétien est véritablement un homme et qu’il est prêt à accepter sa responsabilité dans l’Église.

La femme qui prie et prophétise doit reconnaître l’autorité de l’homme en se couvrant la tête avec un voile. Dieu forma la femme de l’homme et pour l’homme.7 Lorsque la femme se couvre la tête, elle démontre qu’elle se soumet à l’homme et qu’elle est en harmonie avec le plan de Dieu pour elle. Cela lui donne autorité de prier et prophétiser. Mais comme nous avons vu, son droit de prophétiser n’inclut pas d’enseigner aux hommes, ni d’exercer autorité dans l’assemblée (1 Timothée 2 :11–12 ; 1 Corinthiens 14 :34–35).

La femme chrétienne qui enlève ou ne porte pas le voile comme couverture chrétienne et commandement de Dieu, déclare ouvertement qu’elle ne veut pas se soumettre à son chef (l’homme) ni accepter le plan de Dieu pour elle. Elle démontre qu’elle désire exercer une domination sur l’homme et de cette manière elle rejette la place que Dieu lui a donnée. Il est certain que cela constitue une rébellion contre Dieu puisque c’est Dieu qui a donné à l’homme autorité sur elle. C’est pour cela que la femme rebelle qui ne veut pas se repentir, il lui incombe de compléter sa honte en se coupant les cheveux ou en se rasant complètement.

Trois évidences qui appuient l’utilisation du voile comme couverture chrétienne (versets 8 à 15)

Dans le verset 3, l’apôtre Paul établit la base fondamentale pour son argument. Ensuite, les versets 4 à 7 enseignent que cette base exige que la femme se couvre la tête, mais que l’homme la découvre. Puis l’apôtre fait appel à trois évidences qui complètent son argument.

  1. L’évidence de la Création (versets 8 et 9).

L’enseignement de ce commandement biblique puise ses racines depuis l’acte même de la Création. Dieu créa l’homme et la femme avec des buts distinctifs pour qu’ils accomplissent des rôles distinctifs. 8 Pour cela, Il créa Adam le premier et le chargea qu’il soit maître sur toute la création. 9 Ensuite, Dieu a dit : « Je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2 :18). Alors, Dieu forma une femme de la côte qu’Il avait prise de l’homme. La Bible dit : « C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend » (1 Corinthiens 11 :10).

Quelle honte lorsque cette distinction entre l’homme et la femme, se confond ! De nos jours, plusieurs femmes s’habillent comme les hommes, ne se couvrent pas la tête et se coupent les cheveux. Plusieurs d’entre elles ont les mêmes responsabilités que les hommes au foyer, au travail, en politique et dans la société. De la même manière, il existe des hommes, dus à la mode et à la faiblesse de leur caractère, se laissent pousser les cheveux et s’embellissent en utilisant des vêtements, des bijoux et parfums qui suggèrent une touche féminine. Plusieurs de ces hommes n’exécutent pas leurs responsabilités de chef au niveau moral et spirituel. De tels hommes font un affront à Dieu, le Créateur.10

  1. L’évidence des anges (verset 10).

Même eux seraient créés par Dieu pour prendre soin de ses enfants11 tenant compte de la soumission de la femme chrétienne. Eux-mêmes se soumettent à Dieu. Autrement, ils perdraient leur rang au ciel.12 Les anges de Dieu prennent plaisir dans la soumission joyeuse de la femme chrétienne, qui se manifeste par son obéissance en se couvrant avec le voile. Lorsque la femme porte ce symbole d’autorité, elle jouit de la présence et de la protection des anges.

  1. L’évidence de la nature (versets 13 à 15).

En accord avec l’importance de cette évidence, nous pouvons voir la nécessité du voile. Faisant appel à la conscience du lecteur, l’apôtre Paul pose cette question : « est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être voilée ? » Bien sûr que non. Ici, ces versets nous enseignent que Dieu a donné à la femme une couverture naturelle (et honorable), sa chevelure, et que c’est une gloire pour elle de porter les longs cheveux. À l’homme, Il lui fait savoir que ses cheveux doivent être coupés parce que c’est une honte pour l’homme de porter les longs cheveux. Cela détruit sa masculinité et son autorité.

Alors, de quoi avons-nous besoin de plus pour convaincre toute femme chrétienne qu’il est nécessaire de porter le voile comme couverture ? La Création l’appuie, les anges l’appuient et la nature l’enseigne. De quoi avons-nous besoin de plus ?

Malgré tout cela, Paul dit que si quelqu’un se plait à contester cet enseignement, la coutume des Églises de Dieu l’appuie aussi. Ils n’avaient pas l’habitude de laisser les femmes aller sans le voile.

Questions fréquentes concernant le voile

  1. Qui est-ce qui doit porter le voile ? Est-ce seulement pour la femme mariée ou bien pour toutes les sœurs dans la foi chrétienne ?

Dans le contexte de ce chapitre, nous pouvons noter que cet enseignement concerne la femme dans sa relation avec l’Église. C’est pour cette raison que toute femme chrétienne doit se couvrir, soit mariée ou célibataire. Ici on ne se réfère pas seulement à la femme mariée, puisqu’il dit « l’homme » et « la femme » et non pas « l’époux » et « l’épouse » Tertullien (160–222 apr. J.-C.) écrit : « Je t’en prie que tu sois mère ou sœur, ou fille vierge, couvre ta tête. »

  1. Quand est-ce que la femme doit se couvrir ? Au culte seulement ? Lorsqu’elle prie ou prophétise ? Ou toute la journée ?

Rappelons-nous que le but du voile est de représenter la soumission de la femme chrétienne à son chef. Puisque cette relation entre l’homme et la femme ne change pas, il lui convient de porter le voile en tout temps.

Par surcroît, sa relation avec Dieu est constante. La femme chrétienne doit être prête à prier Dieu et Le témoigner en tout temps.13 En portant le voile sur sa tête, elle profite constamment du privilège de participer à des activités spirituelles en tout moment. Si elle était rebelle contre Dieu concernant cette doctrine biblique, ne serait-ce que pour une heure, elle perdrait ce privilège.

Lisons les témoignages de nos chefs de l’Église primitive :

Que ferait la femme chrétienne si elle négligeait cette ordonnance ? La prière spontanée de reconnaissance se tairait-elle ? Confronterait-elle la tentation sans l’arme de la prière ? Laisserait-elle son devoir face au Seigneur, privant une âme en besoin d’un témoignage ? Défierait-elle le Seigneur et déprécierait-elle Son commandement, priant et témoignant sans être voilée ? Déshonorera-t-elle son Seigneur ou portera-t-elle le voile toute la journée pour être ainsi tout le temps en communion avec Dieu et disposée à témoigner ? Jean Chrysostome (344–407 apr. J.-C.)

Mais nous exhortons les femmes de ne pas abandonner cette discipline du voile, ne serai ce que pour un moment, pas même une heure. Tertullien (160–222 apr. J.–C.)

De plus, le voile doit être porté en tout temps à cause des anges. La femme chrétienne a besoin de leur présence et de leur protection continuellement ; on ne sait pas à quel moment s’approchera un danger ou une menace quelconque.

En conclusion, l’exemple de la chevelure enseigne aussi que la femme chrétienne doit porter le voile en tout temps. La chevelure ne peut s’enlever et se remettre à volonté comme, par exemple, pour les cultes seulement. Si la chevelure était la couverture dont Paul se référait aux versets 3 à 7, alors tous les hommes devraient être chauves. Paul écrit : « Si la femme n’est pas voilée, qu’elle coupe aussi ses cheveux » (v.6). Cela veut dire que si une femme insiste pour couper ses cheveux, elle ne doit pas porter le voile. Cependant, la femme fidèle ne coupe pas ses cheveux et elle porte toujours le voile.

  1. Quelle sorte de voile doit être utilisée ? Et si la femme chrétienne pouvait choisir n’importe quel foulard ou tissu pour se couvrir ?

La Bible n’enseigne aucune forme ou aucun patron spécifique pour le voile. Mais, en pensant au sens spirituel qui s’y rattache, nous concluons qu’il ne doit pas être un chapeau, un bonnet ou un mouchoir quelconque, comme il est utilisé dans le monde. De cette manière, il perdrait sa signification et ne serait pas alors un « symbole d’autorité ». Le voile de la femme chrétienne doit être distinct de toute autre couverture.

C’est à l’assemblée chrétienne de choisir le type de voile qui leur convient. Il est recommandable que toutes les sœurs d’une même assemblée portent le même type de voile.

La coiffure, les vêtements et le comportement de la femme chrétienne doivent concorder avec l’emploi de son voile. Les coiffures pompeuses, les vêtements immodestes ou la conduite effrontée détruisent ce que représente le voile.14 Pour que le port du voile soit un avantage pour la femme chrétienne, l’Église et la société, il se doit d’être accompagné de modestie, de pudeur et de dignité chrétienne. De cette manière, il se transforme en un puissant témoignage du plan de Dieu pour l’humanité. Cependant, lorsque le voile est porté par une femme de mauvais caractère, il devient alors une honte pour le nom de Dieu. Le voile ne peut changer le cœur de la femme.

  1. La chevelure ne serait-elle pas le voile ?

Plusieurs ont rejeté le voile en disant : « l’apôtre dit au verset 15 que la chevelure est le voile. Alors, il n’est pas nécessaire d’avoir une autre couverture. »

Si vous lisez les versets 4 à 7 avec attention, vous noterez que Paul parle de deux choses distinctes, la chevelure et le voile. « Si une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe aussi les cheveux » (v. 6). Pourquoi utiliserait-il le mot aussi, s’il parlait seulement d’une chose ? Si dans ce cas la chevelure était le voile, lorsqu’elle se découvrirait, elle n’aurait alors plus de cheveux à couper. Notons aussi que le voile dont on fait mention dans ces versets, est quelque chose qui peut se mettre et s’enlever. Ce qui ne peut se faire avec la chevelure.

Notons ici que l’apôtre utilise l’exemple de la chevelure (le voile naturel que Dieu a donné à toute femme) pour confirmer la nécessité d’utiliser l’autre voile (un symbole spirituel et une couverture pour la tête). Il est triste de voir que ce qu’il dit pour appuyer cet ordre, fut transformé par quelques-uns pour le détruire.15

Par surcroît, dans la langue originelle que fut écrit le Nouveau Testament (la langue grecque), ce passage emploie deux mots distincts. Le premier est utilisé dans les versets 5 et 6 et l’autre dans le verset 15. Le premier (katakalupto) se traduit par voilée et par se voile (le verbe) veut dire « de couvrir pleinement, voiler ou cacher. » Ce mot se rapporte au voile en tissu qui symbolise la soumission de la femme et se manifeste lorsqu’elle couvre son voile naturel, la chevelure. L’autre mot (peribolaion) se traduit par voile (le nom) dans le verset 15 se réfère au voile naturel que Dieu a donné à toute femme. N’est-il pas évident qu’on se réfère à deux couvertures distinctes, une symbolique et l’autre naturelle ? Bien sûr que oui.

  1. Quelle autorité détient ce passage biblique ?

D’autres qui n’acceptent pas l’enseignement de ce passage modifient aussi le sens du verset 16 qui dit : « Si quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas cette habitude, non plus que les Églises de Dieu. » Ces « ignorants et inconstants » pensent ce que Paul dit ici est que : Si quelqu’un ne veut pas recevoir cette doctrine, c’est bien, qu’il n’y a pas de problème. Ils laissent entendre que cette doctrine n’était pratiquée dans aucune des Églises de Dieu. Certains osent dire que ce n’est pas obligatoire, mais que ce choix appartient à chacun.

Mais, comment est-ce possible de parler ainsi de la Sainte Parole de notre Dieu ? Dieu parle-t-Il en vain ? Il n’aurait pas inspiré Paul pour qu’il écrive les instructions dès la première partie du chapitre pour ensuite les rejeter dans le verset 16. Dieu ne se contredit pas.

Voici ce que veut dire ce verset : « Si quelqu’un veut s’opposer à ce commandement, sache que les Églises de Dieu n’ont pas cette coutume de ce que la femme aille sans le voile. » Oui, ce passage tient de l’autorité divine. Relisez les deux premiers versets de ce chapitre. De plus, n’oubliez pas ce qui est écrit en 1 Corinthiens 14 :37–38.

  1. En tout cas, ce passage ne s’appliquerait-il pas seulement aux Corinthiens ?

D’autres disent que ce chapitre fut écrit seulement pour les femmes de cette époque dans la culture des corinthiens et qu’il n’est plus en vigueur de nos jours. Dans ce cas, pourraient-ils dire la même chose de la dernière partie du chapitre qui parle de la sainte Cène ? Par surcroît, au début de la lettre, Paul l’adresse « à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, appelés à être saints, et à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1 :2). Cela inclut tous les croyants de toute époque et de toute culture. C’est pour cela que Paul avertit dans cette même lettre : « Si quelqu’un croit être prophète ou inspiré, qu’il reconnaisse que ce que je vous écris est un commandement du Seigneur » (1 Corinthiens 14 :37). Rappelons-nous que « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile… afin que l’homme de Dieu soit accompli… » (2 Timothée 3 :16–17).

Notons aussi que toutes les évidences citées par Paul s’appuyant sur le port du voile (versets 8 à 16) sont des choses qui touchent également toutes les femmes de toutes les époques, quelle que soit leur culture : la Création, les anges et la nature sont des choses qui ne changent pas, peu importe le siècle et le lieu.

  1. Qu’en sera-t-il de ceux qui ne pratiquent pas cette ordonnance ?

Certains essaie de se justifier en disant : « Mais il y a tant d’Églises qui ne requièrent pas le voile et ils sont de bons chrétiens. » Une fois de plus, écoutons la Parole de Dieu. Qu’est-ce qu’un « bon chrétien » ?

Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui… Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé (Jean 14 :21, 23–24).

Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui : par là nous savons que nous sommes en lui (1 Jean 2 :4–5).

Jamais nous ne pourrons nous justifier de notre désobéissance par la désobéissance des autres, même pas avec ces soi-disant chrétiens. Il n’est pas sage de se mesurer, en se comparant aux autres.16 C’est possible que certains ne pratiquent pas cette ordonnance par manque d’instruction ou de compréhension. Mais pour ceux qui nient et rejettent la sainte doctrine de Dieu, la Bible même les juge.

Ainsi donc, frères, demeurez fermes, et retenez les instructions que vous avez reçues, soit par notre parole, soit par notre lettre (2 Thessaloniciens 2 :15).

Nous vous recommandons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre, et non selon les instructions que vous avez reçues de nous (2 Thessaloniciens 3 :6).

— Philip Danner

Traduit par Julie Bolduc

 

 

Liste des citations bibliques

  1. 1 Corinthiens 14 :33, 40
  2. Matthieu 7 :21 ; 1 Jean 5 :3
  3. Philippiens 2 :5–8
  4. Éphésiens 5 :23–24
  5. 1 Timothée 2 :11–15 ; 1 Corinthiens 14 :34–38
  6. Actes 9 :36–42 ; 21 :9 ; Marc 14 :3–9 ; Romains 16 :1–6, 12 ; Philippiens 4 :3 ; 1 Timothée 2 :15 ; 5 :10, 14 ; Tite 2 :35
  7. Genèse 2 :18–24
  8. Genèse 1 :26 ; 2 :15, 18
  9. Genèse 1 :28
  10. Deutéronome 22 :5
  11. Hébreux 1 :14
  12. Jude 6
  13. 1 Thessaloniciens 5 :17 ; 1 Pierre 3 :15
  14. 1 Timothée 2 :9–10 ; 1 Pierre 3 :1–6
  15. 2 Pierre 3 :15–18
  16. 2 Corinthiens 10 :12

* Galeries souterraines de la ville de Rome où les chrétiens primitifs se cachaient durant le temps de la persécution.

 

Les Éditeurs Lampe et Lumière 26 Road 5577, Farmington, NM 87401, É.-U.

Detalles
Idioma
Français
Número de páginas
9
Autor
Philip Danner
Editorial
Lamp and Light
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