La foi, les œuvres et le salut

Le problème majeur des malentendus qui ont eu une grande influence sur les gens pendant plusieurs siècles, provient du fait qu'ils ne parviennent pas à associer la foi et les œuvres et de les mettre dans le bone ordre et au bon endroit. Que la vérité sur la foi, les œuvres et le salut vous bénisse.

Le problème majeur de malentendus qui ont eu une grande influence sur les gens depuis plusieurs siècles, provient du fait qu’ils n’arrivent pas à associer la foi et les œuvres et les mettre dans l’ordre à la place qu’il faut.

Nous pouvons affirmer sans détour que la foi est le premier pas que nous devons faire afin d’obtenir la miséricorde et l’aide de Dieu. « Il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:6). La foi, c’est la croyance ; mais le second pas, consiste à mettre les œuvres en action ; (c’est-à-dire agir, accomplir l’acte qui doit…) c’est celui-ci qui doit accompagner la foi.

Sur le plan biblique, les œuvres sont tout simplement l’obéissance. Cette obéissance est le résultat de la foi. David a dit : « J’avais confiance, lorsque je disais… » (Psaume 116:10). L’apôtre Paul va dans le même sens en disant : « … nous aussi nous croyons, et c’est pour cela que nous parlons » (2 Corinthiens 4:13).

Dieu ne force personne à recevoir le salut ; ainsi le choix personnel et l’aide divine sont les termes qui ont été utilisés. Nous demandons — Dieu donne. Nous choisissons — Dieu sauve. Jésus-Christ a révélé cette grande vérité en Jean 6:44 : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire… » Dieu utilise Sa puissance pour nous attirer et nous y répondons en nous approchant de Lui.

En voyant l’amour de Dieu agir sur nous, cela nous conduit dans la vraie foi, accompagnée du repentir, pour accepter le salut que Dieu nous offre. Cependant, nous devons être conscients du fait que le Saint-Esprit travaille constamment pour nous porter à un niveau où notre foi deviendra assez forte pour que nous puissions tendre nos mains vers Jésus en disant : « … Seigneur, sauve-nous, nous périssons ! » (Matthieu 8:25).

Par le Saint-Esprit, Dieu conduit chaque âme sincère et chercheuse, et la transporte à une place où elle peut espérer le miracle de la régénération. Nous sommes nés de nouveau par l’action de Sa puissance et par le sang de Jésus-Christ. Nous cherchons — Dieu révèle la voie et nous guide. Nous nous approchons de Dieu — Il s’approche de nous. (Voir Jacques 4:8.) Nous devons nous soumettre à Lui avec humilité selon Sa volonté — Il nous élève et pose nos pieds sur le roc qui est Jésus-Christ. Déchargeons-nous de nos besoins sur Lui — Il prendra soin de nous (1 Pierre 5:7).

Le salut ne se gagne ni ne se mérite par les bonnes œuvres que nous faisons ou par nos propres actes pharisaïques. Les œuvres ne sauvent pas. Mais n’essayons pas d’aller trop loin sur ce point. Nous devons obéir à l’Esprit de Dieu et suivre ce qu’Il nous dit, nous suggère, nous déclare et aller où Il nous conduit. La Bible dit : « … Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:31–32).

Afin d’obtenir le pardon de Dieu, nous devons nous lever et aller vers le Père comme l’avait fait le fils prodigue en Luc 15:11–32. Jésus a promis : « Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira » (Matthieu 7:7).

La foi doit être accompagnée par les œuvres, sinon elle ne profitera à personne. Jésus nous invite en disant : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11:28). La Bible dit : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi » (Jean 6:37).

La foi doit nous conduire en action, sinon nous n’aurons jamais aucune expérience du salut. Le voleur qui a été crucifié sur la croix à côté de Jésus avait cherché le Seigneur, L’avait appelé et était prêt à tout abandonner pour retourner au Seigneur. Il s’est repenti. Il a obtenu le pardon du Sauveur — il n’a pas obtenu son salut par le mérite de ses œuvres. Mais il l’a obtenu par la foi qui répondait à l’amour du Seigneur. L’impénitent voleur a opté pour la délivrance physique et a été rejeté.

Jésus-Christ s’est livré Lui-même en sacrifice expiatoire sur la croix à cause de nos péchés, afin d’accomplir le salut pour nous. Notre part, c’est de croire à l’œuvre que Jésus a accompli en notre faveur. Pour répondre à l’amour que Jésus nous a donné, nous devons vivre dans l’obéissance. « … Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14:23). « Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit : … celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable » (Actes 10:34–35). La crainte de l’Éternel nous pousse à abandonner le péché.

Les deux aveugles cités en Matthieu 9:27–31 sont de bons exemples de ceux qui ont reçu l’aide de Dieu. Premièrement ils ont eu la foi de croire que Jésus-Christ pouvait les aider et restaurer leur vue. Deuxièmement leur foi a été accompagnée par les œuvres quand ils suivaient Jésus en criant : « Ai pitié de nous, Fils de David. » Le résultat était que leur demande fût accordée et ils ont retrouvé leur vue.

Le deuxième chapitre de Jacques est probablement l’enseignement le plus direct qui nous montre que les œuvres doivent être accompagnées par la foi, sinon elles sont vaines. Le verset 14 dit ceci : « Mes frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les œuvres ? La foi peut-elle le sauver ? » Il continue dans le même sens en disant que si quelqu’un est nu et manque de la nourriture, la meilleure chose est de lui offrir des vêtements et de la nourriture. Cela n’aurait aucune valeur de lui dire : « Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez. »

Dans le même sens, la foi sans les œuvres est morte. Jacques 2:26 dit : « Comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les œuvres est morte. »

Jacques 4:17 donne une importante clarification sur cette vérité : « Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fais pas, commet un péché. » Si nous voulons recevoir la bénédiction de Dieu, notre vie et nos actions doivent être dirigées par la foi. La vie abondante est expérimentée par ceux qui croient et obéissent.

Nous avons tous entendu ces dictons : « Les actions parlent plus fort que les paroles » et « Vos actions parlent si fort que je ne peux pas entendre vos paroles. » L’enseignement qui est basé sur la foi seule ou bien sur la croyance seule, est déséquilibré. Jésus-Christ a dit : « Mais, quiconque entend ces paroles que je dis et ne les met pas en pratique sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison : elle est tombée, et sa ruine a été grande » (Matthieu 7:26–27). Les maisons dont Jésus parle ici c’est la vraie vie que des gens mènent selon la Parole de Dieu contrairement à ceux dont la vie est ruinée par la négligence.

En conclusion, notre premier devoir c’est de :

  • mettre notre foi en Jésus-Christ comme seul Fils de Dieu.
  • croire que par la mort de Jésus et de son sang versé sur la croix, nous pouvons obtenir le pardon des péchés.
  • venir à Jésus avec la foi, en se reconnaissant pécheur, perdu, et sans espoir.
  • recevoir le Seigneur Jésus-Christ comme notre sauveur du péché.

Ensuite, voici la promesse qui nous a été donnée : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9).

Le second pas consiste à suivre Jésus (devenir un disciple). « … Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive » (Matthieu 16:24). Le suivisme (être disciple) dont parle Jésus-Christ dans ce verset indique de faire toutes les choses que Jésus a faites quand Il était sur cette terre et ensuite, d’obéir à la voix du Saint-Esprit qui nous conduit dans la voie du service de Notre Seigneur.

« Cette parole est certaine, et je veux que tu affirmes ces choses afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer de bonnes œuvres. Voilà ce qui est bon et utile aux hommes » (Tite 3:8).

En conclusion, la foi qui sauve est une foi à l’œuvre.

— Lorne McDowell

 

Traduit de l’anglais par ATAH Kodzo Richard de “The Relationship of Faith and Works to Salvation”

Publié avec la permission de Rod and Staff Publishers

 

Les Éditeurs Lampe et Lumière 26 Road 5577, Farmington, NM 87401, É.-U.

Dettagli
Lingua
Français
Numero di Pagine
3
Autore
Loren McDowell
Editore
Lamp and Light
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