Qui peut expliquer la joie que l’on éprouve dans une assemblée chrétienne où la fraternité est la norme ?... Qui peut expliquer l’émotion ressentie lorsqu’un frère ou une sœur vient pour s’excuser à propos d’une remarque blessante ? Ou bien comprendre la joie d’être pardonné gratuitement après avoir confessé vos manquements ?

Qui peut expliquer le sentiment réconfortant de savoir que lorsque ça va mal vos frères sont là pour vous épauler ? Ou la satisfaction d’aider un frère découragé ou une sœur découragée ?

Comment décrire la joie de savoir que vous êtes en paix avec Dieu et vos frères ? Tout cela, et bien plus encore font partie intégrante de la communion des frères où prévaut l’amour véritable.

Avant de continuer la lecture, lisez 1 Corinthiens 13 et remplacez le mot « charité » par « la communion des frères ». Vous comprenez ?

Cette brochure traite de l’idéal de la communion des frères. Il est vrai que cet idéal n’existe pas pleinement sur terre à cause de notre condition humaine. Mais nous devons marcher vers cet idéal. De cette façon, nous anticipons le jour où nous éprouverons la communion parfaite avec les frères au ciel, sans la tâche de notre imperfection humaine.

Les qualités de la communion des frères  

1. Patiente et pleine de bonté

La bonté est une des vertus majeures. Imaginez une assemblée chrétienne où règne l’amour – en tout temps, pas seulement quelques fois. La première réaction des frères et des sœurs est la bonté. De plus, ils deviennent patients, et n’ont aucun problème à être bons une fois de plus le lendemain, avec la même personne si besoin est.

La bonté, c’est fermer les yeux sur la maladresse des nouveaux venus dans la foi. C’est décider de ne pas remarquer le lapsus embarrassant. C’est accueillir quelqu’un qui est souvent exclu. C’est aimer ceux qui sont difficiles à aimer.

Aide-moi Seigneur, à être patient et bon envers tous ceux que je rencontre. Que l’amour règne dans mon âme afin que mes qualités fraternelles puissent croître.

2. N’est point envieuse

Généralement, dans la vie de l’assemblée plusieurs circonstances se présentent où pourrait surgir l’envie d’un frère plus favorisé. Mais dans la fraternité idéale, l’envie n’y trouve pas sa place. Grâce à notre amour les uns pour les autres, nous serons si heureux de la réussite et de l’exploit d’un frère que nous ne songerons même pas à le jalouser.

Votre frère a-t-il réussi dans les affaires cette année ? Remerciez le Seigneur avec lui, même si vos récoltes ont été mauvaises. Votre frère a-t-il éduqué ses enfants à se rendre utile dans l’Église ? Remerciez le Seigneur avec lui, même si les vôtres ont tendance à rester dans les coulisses la plupart du temps. Votre frère est-il et productif dans plusieurs domaines ? Remerciez Dieu pour ses contributions.

Lorsque nous sommes libres de l’envie, nous sommes libres d’aimer. Là où l’amour règne, la communion des frères prévaut aussi.

Délivre-moi de l’envie Seigneur, afin d’être véritablement libre d’aimer mes frères et mes sœurs.

3. Ne se vente point.

L’orgueil. Quel terrible mot ! Et si destructeur dans l’amour et la communion des frères. Mais rien n’est plus édifiant qu’une assemblée chrétienne constituée de frères et sœurs qui sont humbles. Le chrétien n’a pas besoin de fierté – il a été accepté tel qu’il est par Dieu et par ses frères et sœurs. Il n’a pas besoin de compenser le rejet et le sentiment d’infériorité par l’orgueil. Il est accepté ! Il peut s’accepter tel qu’il est sans avoir à prétendre d’être ce qu’il n’est pas et qu’il ne pourrait jamais être.

L’humilité évite bien des troubles dans l’assemblée. Les personnes humbles ne se sentent pas menacées par autrui. Elles peuvent avoir plus d’estime pour autrui que pour eux-mêmes et les aimer sans perdre la face. C’est une harmonieuse communion qu’une assemblée soit constituée de tels frères et sœurs unis entre eux !

Seigneur, pardonne-moi mon orgueil et sors-le de ma vie. Aide-moi à aimer autrui plus que moi-même.

4. Ne fait rien de malhonnête

Ce mot pourrait aussi être traduit par l’impolitesse. Certainement, l’impolitesse n’a pas de place dans la communion des frères guidés par l’amour. Imaginez combien la communion des frères serait glorieuse si nous étions toujours doux les uns avec les autres ! Pas de rebuffades, pas de sarcasmes impolis, pas d’insinuations, pas d’accusations abruptes. Que de la gentillesse et de l’amitié.

Seigneur, délivre-moi de mes tendances charnelles à être impoli et abrupte. Aide-moi à être prévenant dans mes relations avec mes frères et sœurs.

5. Ne cherche point son intérêt

Je sais ce que je veux, et je le veux maintenant ! Ainsi parle le pécheur. Peu importe si quelqu’un doit perdre afin qu’il puisse gagner. Mais les enfants de Dieu se préoccupent plus d’autrui que d’eux-mêmes. Ils se soutiennent, et s’entraident même lorsqu’ils ne peuvent presque pas se le permettre. Imaginez la joie dans la communion chrétienne où les frères et les sœurs s’oublient et qui ne se préoccupent que d’autrui ! Un tel amour n’est pas naturel, mais c’est cet amour que Dieu place dans le cœur de Ses enfants.

Seigneur, remplis mon cœur d’amour envers mes frères et sœurs. Un amour si réel qu’il évincera tout pensée de moi-même et de ma vie.

6. Ne s’irrite point

Connaissez-vous quelqu’un de susceptible à un tel point que vous êtes tentés de l’approcher sur la pointe des pieds ? Rien ne détruit la communion des frères plus vite qu’un frère ou une sœur susceptible. Mais le véritable amour évince la susceptibilité de votre cœur, car l’amour chrétien et l’amour de soi ne peuvent coexister. Et c’est l’amour de soi qui rend les personnes susceptibles et rouspéteuses. Imaginez la communion des frères où vous n’avez pas à craindre que votre frère se fâche, ou que votre sœur s’irrite.

Seigneur, occupe-Toi de l’amour de soi dans ma vie, et ma tendance à m’irriter contre autrui. Aide-moi plutôt à voir leurs points forts. Donne-moi tellement d’amour que je ne remarquerai plus leurs particularités.

7. Ne soupçonne point le mal

La plupart d’entre nous ont une imagination active. Cette faculté peut apporter beaucoup d’ennuis. Mais Jésus renverse toute mauvaise imagination au sein des enfants de Dieu. Ils ne s’assoient pas en pensant à des mauvaises choses pendant les réunions, ou en ayant des questions dérogatoires au sujet de leurs frères et sœurs. Si nous aimons nos frères et sœurs, nous avons de bonnes pensées à leurs égards. Nous leur accordons le bénéfice du doute au moment où surgissent des questions. Nous ne faisons pas de commérage à leur sujet, et ne racontons pas des histoires qui pourraient jeter de l’opprobre sur eux.

Seigneur, renverses toute mauvaise direction de mon imagination, et remplis mon esprit de bonnes pensées concernant mes frères et sœurs.

8. Ne se réjouit point de l’injustice

Dans une communion de frères affectueux, on pleure lorsqu’un frère ou une sœur tombe dans le péché. Dans le monde on rigole et on ricane des fautes d’autrui, ou on utilise ces fautes comme excuse pour s’élever dans la fraternité. Mais les enfants de Dieu voient la souffrance et la récolte, et ils souffrent avec leurs frères ou leurs sœurs. Ils se rassemblent autour de celui qui est tombé et ils l’aident à se relever.

Ne voudriez-vous pas faire partie d’une communion de frères qui ne vous écrasent pas lorsque vous êtes à terre, mais vous aident plutôt à vous relever ? Qui vous disciplinera au besoin, mais vous pardonnera aussi en oubliant votre péché après que vous vous êtes repentis ? Qui vous soutiendra et priera pour vous lorsque vous êtes faible ?

Seigneur, aide-moi à aimer ceux qui tombent. Aide-moi à pleurer avec eux dans leur chute, plutôt que de ricaner à leurs dépens. Aide-moi moi à être fort, afin de les aider à se relever lorsqu’ils trébuchent.

9. Se réjouit de la vérité

Dans une communion des frères chrétiens, la vérité compte. Lorsqu’advient une question, la réunion de frères se tourne vers la Bible, et non pas vers le raisonnement humain, pour y trouver ses réponses. Elle se soucie de la pensée de Dieu, plutôt que de la pensée des hommes.

Il se peut que la vérité piétine nos plates-bandes, mais lorsque nous nous y attachons, nous l’acceptons et par la suite nous nous transformons.

Ce qui est merveilleux c’est que la vérité est intemporelle – où bien comme le disait un responsable anabaptiste : « La vérité est immortelle ! » une communion de frères qui aiment la vérité possède une qualité immuable et intemporelle. Que vous partiez pendant six mois ou six ans, rien n’aura changé à votre retour.

Seigneur, aide-moi à aimer la vérité, aide-moi à être reconnaissant même lorsque la vérité nécessite le changement de mes voies. Aide-moi à être reconnaissant pour la communion des frères qui aiment la vérité, et s’attendent à ce que je fasse de même.

Des vertus de la communion des frères  

1. Elle excuse tout

Le mot grec que l’on traduit par « excuse » provient d’un vieux mot qui signifie toit. Une communion de frères chrétiens sincères abrite ses membres de beaucoup de choses. Êtes-vous reconnaissant pour une communion de frères qui vous montre les péchés dans votre vie avant qu’il ne soit trop tard ? Qui vous empêche de prendre une direction qui vous égarerait ? Qui vous aide à vous abriter des excès du monde ?

Le chrétien sincère acceptera la protection de la communion des frères avec reconnaissance, et y mettra du sien pour abriter autrui.

Seigneur, aide-moi à ne pas m’égarer de l’abri de la communion des frères. Aide-moi à apprécier ce que Ton peuple fait pour moi. Aide-moi à ne jamais être contrarié par leur protection.

2. Elle croit tout

Ne vous êtes-vous jamais rendu dans un lieu où l’on ne vous faisait pas confiance ? Ce n’était pas très agréable, n’est-ce pas ? Mais dans une communion de frères chrétiens sincères, les membres ont foi en Dieu et en les uns les autres. Les deux vont de pair, et ne peuvent vraiment pas être séparés. N’est-ce pas un privilège merveilleux de faire partie d’une assemblée où les personnes se font confiance ? Un endroit où vous savez que l’on vous accordera le bénéfice du doute dans un moment de malentendu ? Une place où vous pouvez faire confiance à tout le monde, et vise-versa ?

Seigneur, aide-moi à me montrer digne de confiance, et à être confiant. Merci pour la communion de frères qui me fait confiance. Merci pour une compagnie de frères et de sœurs en qui nous pouvons avoir confiance.

3. Elle espère tout

Une communion de frères chrétiens sincères est positifs. Grâce à leur foi en Dieu, et en les uns les autres, ils peuvent se permettre d’avoir des attitudes positives.

Mais lorsque j’ai des pensées négatives au sujet de la communion des frères, ou concernant les circonstances que Dieu a placées dans ma vie, Satan peut alors m’utiliser comme un instrument pour tenter de détruire mes attitudes bienveillantes et la vie fraternelle de mes frères et sœurs.

Les pensées positives sont la résultante de nos relations chrétiennes – d’abord avec Dieu, et ensuite avec nos frères et sœurs. Certains tentent de se retrousser les manches pour « produire » des pensées positives. Mais si nous sommes des chrétiens ayant l’esprit de communion, qui accompagne une communion de ces frères affectueux, les pensées positives qui en découlent n’auront pas besoin d’être artificiellement motivées.

Seigneur, pardonne-moi mes pensées négatives. Remplis mon esprit avec des pensées positives et affectueuses au sujet de mes frères et sœurs. Donne-moi la foi dont j’ai besoin pour placer ma confiance en Toi.

4. Elle supporte tout

Tout au long de l’Histoire, la communion des frères chrétiens a souvent été une communion de frères persécutés. Mais même dans de tels moments, ils sont demeurés fidèles. Au-delà des circonstances actuelles, ils voyaient Dieu et leur avenir glorieux avec Lui.

Nous pouvons endurer les mauvais moments parce que nous savons qu’ils ne durent que pour un temps. Cela vaut la peine d’endurer jusqu’au bout, car nous avons aussi toute l’éternité pour apprécier la vie avec Dieu. Pourquoi abandonner ?

Seigneur, aide-moi à voir au-delà des circonstances d’aujourd’hui. Aide-moi à endurer jusqu’au bout, quelles que soient les difficultés éprouvées. Permets-moi d’être éternellement à Tes côtés un jour, où Tu essuieras toute larme de mes yeux.

La permanence de la communion des frères

1. Les prophéties ?

Un frère qui peut convaincre les foules avec une prédication puissante et prophétique est un atout important dans l’œuvre de l’Église. Il peut voir et évaluer les tendances de la communion des frères, prévoir ces tendances et en prévenir l’assemblée. Il peut aider plusieurs personnes à trouver Dieu. Il est un pilier solide de l’assemblée. Comment pourrions-nous nous passer de lui ?

Pourtant, il mourra bien un jour, et sera remplacé. Même aujourd’hui, il peut glisser et tomber, et décevoir ceux qui pensaient qu’il surpassait de telles faiblesses humaines. Même si tout cela n’était pas vrai, le Jour viendra où on n’aura plus besoin de lui. Dans l’éternité, nous n’aurons plus besoin du don de prophétie.

Un jour, les prophéties prendront fin.

2. Les langues ?

Avant que le Nouveau Testament soit écrit, Dieu accorda à certains l’habilité de parler en langues et Il l’établit comme signe qu’ils étaient apôtres. Depuis, il a miraculeusement accordé à certains de comprendre les mots d’une langue différente de la leur. Il donna a certains l’habilité d’apprendre des langues étrangères pour répandre l’Évangile.

Mais dans l’éternité, il n’y aura pas de diversité de langues (ou bien nous les connaîtrons toutes), et tous seront croyants. Les langues ne seront plus nécessaires.

Un jour, les langues cesseront.

3. La connaissance ?

Nous admirons ceux à qui est accordé le don de la connaissance. Ils apprennent beaucoup de choses, et sont capables d’instruire autrui. Le message de la Bible semble plus clair lorsqu’ils nous enseignent. Mais dans l’éternité, nous aurons tous une compréhension parfaite de ce que nous ne comprenons qu’en partie ici-bas. Nous n’aurons plus besoin d’un don particulier de connaissance de ces choses élémentaires.

Un jour, la connaissance (sous sa forme actuelle) disparaîtra.

4. Recherchez la communion des frères !

Même ceux qui ont un don particulier de connaissance, de langues, et de prophétie sont limités par leur compréhension humaine. De ce fait, le neuvième verset déclare qu’ils ne les exercent que partiellement. Mais le Jour viendra où les faiblesses humaines et les dons humains seront supprimés et remplacés par la perfection.

Seigneur, j’admire ceux qui ont les dons particuliers de compréhension et d’enseignement. Mais je sais aussi, Seigneur, que ces dons humains ne sont pas éternels. Aide-moi à aspirer à la communion des frères parfaite, plutôt que de désirer un don particulier.

L’avenir de la communion des frères  

1.  Aujourd’hui, qu’en partie

Paul employa une image intéressante au verset 11. Dans cette vie, nous sommes comme des enfants. Nous n’avons qu’une connaissance enfantine de la vie. Mais un jour, dans l’éternité, nous serons mûrs et aurons la science de toute la connaissance. Notre connaissance enfantine et terrestre sera inutile et abandonnée.

Nous ne pouvons connaître qu’en partie. Notre connaissance spirituelle est limitée par une vue d’ensemble de la vérité. Les détails sont barbouillés, comme si nous essayions de voir le monde autour de nous à travers un casque de soudure.

De ce fait, notre habilité terrestre à comprendre et à pratiquer la vérité est limitée. Nous ne sommes qu’humains, dans un corps de poussière. Mais l’amour et la communion fraternels ne sont pas limités de la même manière, parce que nous n’avons pas besoin de les saisir pour les pratiquer. Nous n’avons qu’à être chrétiens –pleinement imprégnés par l’amour de Christ !

Aide-moi, Seigneur, à être imprégné de cette communion fraternelle – d’aimer comme Tu aimes – même avec mes limites, bien que je n’aie pas la connaissance parfaite.

2. Mais parfaitement dans l’éternité

Un jour, dans l’éternité, « je connaîtrai comme j’ai été connu. » cela veut dire que je comprendrais Dieu, la vérité et mes frères et sœurs, aussi parfaitement que Dieu me comprend aujourd’hui.

Un jour ma communion fraternelle sera parfaite – sans les limites de mon humanité terrestre à laquelle je suis enchaîné aujourd’hui. Un jour, je ne serai plus tenté de jalouser les habilités de ma sœur, ou de m’irriter contre les maniérismes de mon frère. Un jour, je pourrai aimer vraiment comme Dieu aime. Un jour, j’aurai une communion avec mes frères qui sera parfaite.

Seigneur, donne-moi le genre d’amour qui fera de ma communion des frères sur terre un avant-goût du paradis. Aide-moi à avoir aujourd’hui, le genre d’amour qui durera d’éternité en éternité.

— Lester Bauman

“My Brother’s Keeper,” chapitre 9

Traduit par Yann Larrieu

1 Corinthiens, chapitre 13 

1 Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.

2 Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien.

3 Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien.

4 La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil,

5 elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal,

6 elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ;

7 elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout.

8 La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.

9 Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie,

10 mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra.

11 Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant.

12 Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face ; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu.

13 Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, la charité ; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité.

(Version Louis Segond 1910) 19

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